Petites Histoires

Il était une fois, une jeune fille à peine âgée de 14 ans. Elle se prénommait Gaëlle, pour elle, son nom de famille n'avait pas d'importance c'était Gaëlle tout court, comme elle disait. Elle avait, selon son propre regard, un physique ingrat : une voix et des épaules de garçons, un corps et un visage rond, la seule chose qu'elle apréciait était ses yeux. Des yeux bleu-gris toujours brillant comme si elle venait de pleurer. Mais même son regard était gâché par d'affreuses lunettes.
Nous étions en avril, vers la fin du mois. Comme d'habitude, elle se leva et se prépara pour aller au collège, l'endroit qu'elle détestait le plus. Jeans, Basket et Sweat, elle était prête.
L'arrêt de bus était désert, comme à son habitude. Gaëlle lâcha ses cheveux et écouta les voitures passer dans le village. Quelques minutes plus tard, les enfants affluèrent sur le trottoir. "Regardez comme elle est moche", avait dit un garçonnet. La jeune fille avait déjà entendu ce type de phrase un nombre incalculable de fois, mais elle eu tout de même envie de pleurer. Elle mit ses écouteurs et monta le son, à tel point que le bus qui klaxonnait ne la surprit pas.
Arrivée au collège. Début des cours. Gaëlle s'assit au fond de la salle sans broncher. Au beau milieu du cours une phrase lui fit relever la tête : "Alicia, peux-tu répondre?" Alicia ? Une nouvelle ? La jeune fille se retourna et vit, à l'autre bout de la salle, une adolescente au regard vide plongée sur sa feuille. Des cheveux blonds incroyablement lisses, un regard cerné de noir, des vêtements simples mais lui allant merveilleusement bien, un visage pâle et des yeux magnifiques. Oh non, Gaëlle ne les oubliera pas ces yeux là. Des yeux vert émeraude, aussi brillant que les siens. "Gaëlle, un problème?" Non, elle n'avait pas de problème, elle ne parvenait plus à quitter Alicia des yeux, voilà tout. Plusieurs jours passèrent, des mois même, mais Gaëlle ne se lassait toujours pas de fixer Alicia, du début des cours, jusqu'à la fin.
Un jour, le regard d'Alicia croisa celui de Gaëlle, et Alicia lui sourit. Elle avait sourit ! Le premier sourire qu'elle avait fait en public était destiné à Gaëlle. La jeune fille fut prise d'un enthousiasme inexplicable. Jamais elle n'avait été aussi heureuse. Au fil des mois, les deux filles devinrent inséparable. Un soir, en sortant de cours, Alicia voulut faire la bise à Gaëlle mais celle-ci tourna la tête trop tôt et la bise se transforma en baiser. La jeune fille rougit et Alicia s'excusa plusieurs fois.
La nuit arriva. Gaëlle seule sur son lit pensait. Elle venait, pour la première fois de sa vie, de ressentir ce que les gens appelaient : Amour. La jeune fille se mit en boule et réfléchit : Demain, elle aurait quelqu'un avec qui sortir.
Elle alla à l'arrêt de son bus, elle ne fit pas attention aux remarques des enfants. Elle répondit tout le temps en cours, souria toute la journée. 17h approcha, le moment arrivait à grand pas. Gaëlle demanda enfin à Alicia : "Tu veux bien être ma petite amie?"

La réponse n'est pas dure à deviner avec ce qui suit : l'amour fait mal. Et même très mal : Gaëlle est morte d'un accident de voiture en octobre, le soir de sa demande. Elle s'était arrêtée sur la route pour pleurer, pleurer parce que son amie ne l'aimait pas comme elle le voulait. Je terminerai par ceci mes enfants : Certains ne supportent pas le manque d'Amour.

Une jeune femme et une petite enfant se promenaient en ville. La femme avait de longs cheveux noirs qui lui atteignaient le bas du dos et de petites lunettes rondes, posées sur le bout de son nez. La petite avait des cheveux blonds et courts, sa petite frimousse souriait sans arrêt.
- Alors petite sœur, que fait-on maintenant ? demanda la plus grande.
- Magasin de jouets ! Dis oui, dis oui, dis oui ! insista l'enfant.
- D'accord... Mais d'abord on va aller se prendre une glace.
- Elle s'approchèrent d'une petite ruelle, il y avait beaucoup de monde. Mais elles trouvèrent quand même une place chez le marchand. La jeune femme installa l'enfant sur une chaise et partit chercher deux glaces. Elle revint, un peu plus tard, deux cornets à la main.
- Tiens, Magali, fraise pour toi.
- Merci, grande sœur.
La petit lécha son dessert comme si sa vie en dépendait.
- Eh, ne t'étouffe pas, hein ?
- D'accord.
Plus tard, elle continuèrent leur chemin.
Elles marchaient l'une à côté de l'autre. Le magasin était juste sur le trottoir d'en face. Le feu pour les piétons était vert, la jeune femme regarda des deux côtés et commença à traversé la rue. Sa petite sœur la suivait.
Un coup de klaxon retentit. Magali entendit sa sœur crier son nom et la pousser. Tout se passa très vite... Une voiture arriva. La jeune femme heurta le capot, le pare-brise, roula sur le haut de la voiture et retomba derrière le coffre.
L'engin avait filé, la femme gisait au sol. Magali se releva, essaya de retrouver ses esprit et courut vers sa sœur.
- Grande sœur ! Grande sœur !
Elle vit le sang sur la tête de sa sœur, celle-ci ne bougeait plus. Magali regarda de tout les côtés, la rue était déserte !
- Grande sœur, je vais trouver quelqu'un !
La petite parcourut les environs, criant pour demander de l'aide. Personne, absolument personne ne répondait.
L'enfant bougea un peu le corps de la jeune femme.
- Grande sœur, répond moi ! Me laisse pas...
Magali colla sa tête contre le ventre de sa sœur et pleura.
- J'ai encore besoin de toi. Je t'aime, grande sœur.
Elle se rendit à l'évidence.
- Tu n'as tenue ma main qu'un instant mais tu n'as jamais lâché mon cœur...
Petit à petit, la foule revint, elle commença à encercler les deux sœur. Mais l'enfant s'en fichait, ils venaient tous trop tard ! Maintenant sa sœur était morte, laissant un vide énorme dans le cœur de Magali





[ Désolé Mag, J'aurai du changer le nom... Mais j'ai vraiment la flemme...]

Une petite maison, lieu du commencement. Des murs en bois, des fenêtres aux volets clos, un toit délabré... Des cris, des hurlements, des pleurs.
Dans une petite chambre, à peine éclairée par une faible lampe, se trouvait une petite fille. Une enfant aux longs cheveux noirs. Elle ne portait qu'une fine chemise de nuit grise. Assise sur son lit, la tête entre ses genoux, elle pleurait. À l'étage inférieur, deux adultes se disputaient, hurlaient. Sûrement, les parents de l'enfant. Celle-ci ne savait même plus pourquoi ses parents criaient. Ils se disputaient depuis trop longtemps pour que la petite en retienne la raison. La fille essuya ses larmes et s'approcha de la fenêtre. Elle ouvrit les volets pour laisser entrer les faibles rayons de la lune et s'agenouilla juste dans le carré de lumière au sol.
- Ô, grand monsieur du ciel, papa et maman hurlent encore.
Elle joignit ses mains et regarda la lune.
- Je ferais tout pour qu'ils arrêtent et s'aiment comme avant. S'il te plait, grand monsieur, fais ça pour la petite Mégane qui récitent toujours ses prières, qui est toujours sage et qui va au lit tout les soirs, toute seule.
La foudre se mit à tomber non loin de là. Les volets se mirent à claquer et le vent s'engouffra dans la chambre.
La porte de la chambre s'ouvrit violemment. Une jeune femme aux cheveux châtains assez longs et aux yeux bleus foncés entra. Son regard était sévère.
- Mégane, ferme moi cette fenêtre !
- Mais maman...
- Ferme la fenêtre !
La petite fille s'exécuta. La jeune femme radoucit son regard. Elle s'approcha de l'enfant et la prit dans ses bras puis elle posa la petite dans son lit et la couvra.
- Maman...
- Oui ?
- Pourquoi papa et toi vous criez ?
- On parle, c'est tout.
La jeune femme fit une bise sur le front de l'enfant et ressortit de la chambre. Quelques instants plus tard, les cris recommencèrent.
L'enfant essaya de dormir. Lorsqu'elle réussit enfin, un grand bruit retentit... Un coup de feu...
Plus de bruit, plus de pleurs, plus de cris. La porte d'en bas claqua. Mais Mégane ne bougea pas, elle s'enfuit dans ses couvertures, savant, désormais, que sa prière ne s'exaucerait jamais...

La première m'a fait pleurée...la deuxième je l'as connaissait...la troisème me rend triste...><,elles sont jolie comme tout Juju....

Merci ma puce